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Programme :
18h00-18h40 : American Head Charge
19h00-20h00 : Pleymo
20h20-21h40 : SlipKnot

Salle : Zénith (Paris)
Date : Dimanche 10 Février 2002
Prix : 165 Frs

Merci à Mike d'Adrenalyn et Nicko de Snot pour les tophs !


CONCERT SLIPKNOT A PARIS 2002

Le 11/02/2002

Quel jour merveilleux que ce dimanche 10 février 2002. Le concert de SlipKnot. En plus y aura Pleymo, et c'est avec une certaine impatience que je me rends au Zenith. Impatience matinée de doutes. Quel sera le son ? Le contact avec le public ?... Mais entrons dans le détail.

>>American Head Charge (durée du set : 40 min)
A
merican Head Charge. J'avais le CD pour me rendre compte avant le live mais aussi bien sur scène que sur skeud je n'ai point été convaincu. Pas que les zicos soient mauvais, loin de là, ils mettent bien le feu on stage mais les compos sont de trop loin déjà vues et surtout entendues. Un "savant" mélange de Marilyn Manson, SlipKnot (tiens,tiens), font que l'originalité n'est pas au rendez-vous. En fait, c'est un sentiment de linéarité qui se degage de leur set et on ne saurait sortir aucun titre de l'ensemble joué. Petit break, le temps d'aller boire un coup et de recueillir les premières impressions, et c'est au tour de nos frenchies d'investir la scène.

>>Pleymo (durée du set : 1 h)
F
ranchement, l'album de Pleymo (Episode 2 : Medecine Cake)est un de mes préférés du moment au vu de la production et du reste mais je me demandais si les compos allaient pouvoir franchir l'épreuve du live ! Réponse: Oh que oui elles la passent cette épreuve et haut la main. Les Pleymo ont bien evidemment axé leur set sur le deuxième album ("Tank Club", "New Wave", "Kubrick", "Compact", "Shugga", "World") mais ils n'ont pas oublié le premier non plus leur premier skeud ("Blöhm", "Keçkispasse", "Nawak"). On retiendra évidemment le partage de la salle en deux (le fameux "Brave Heart") et la petite scéance de rentre dedans qui a suivi en préambule de "United Nowhere". Un petit bémol toute fois, Kemar semblant avoir quelques difficultés à tenir la braillerie tout au long du set.
En définitive, merci à Pleymo pour ce chauffage de salle très agréable, merci aussi pour le contact très cool avec le public.

>>SlipKnot (durée du set : 1h30)
A
nd now ladies and gentlemen, the great show on Earth: SLIPKNOT !!!!!
Un grand drapeau est déroulé devant la scène avec le tribal du groupe, ce qui laisse toute latitude aux roadies d'installer la piste du cirque infernal.
Quand les lumières s'éteignent , c'est la furia qui s'empare du Zenith, tout le monde attendant avec impatience que débute le show. Le son à l'air d'être énorme (ce qui m'enlève quelque peu mes appréhensions)....et c'est parti! "People=Shit" en ouverture c'est la folie qui débute pour un set qui durera 1h30. Tout le public qui chante en même temps que #8-Corey Taylor, et les 8 autres qui s'enervent sur leurs instruments. Tous les classiques du groupe vont défiler ce soir ("Eyeless", "Sic", "Surfacing", "Liberate", "Wait And Bleed") ainsi que les derniers morceaux du groupe ("Disasterpiece", "666", "New Abortion", "Left Behind").

Entre chaque morceaux, on nous gratifie ou d'un solo ou d'un bout d'intro ou d'un extrait de "Iowa" (la chanson). Et le solo dont on entendra parler encore tres longtemps, c'est celui de #2-Nathan Jordison! Depuis le debut du concert, on a pu s'apercevoir que les parties rythmiques étaient montées sur vérin ce qui leur permet de tourner à 360° ou bien de prendre des poses tout à fait inédites. Et pendant le solo de batterie se sera inédit avec une batterie s'élevant dans les airs puis qui se renverse (oui oui elle s'est renversée) ce qui nous permet de voir le haut de la batterie comme si nous étions au dessus de lui, mais ce qui nous permet surtout de voir l'éclairage en forme de pentagramme sous la batterie qui commence à tourner sur elle-même. Elle finit par reprendre sa place ce qui permet aux autres membres de revenir.
Corey aura l'occasion de nous refaire son coup d'autorité sur "Spit It Out" à savoir faire asseoir toute la salle (ce qui reste toujours aussi impressionant) et la faire jumper à son ordre.
Pour finir, il demandera au public de l'aider à chanter "Wait And Bleed" ce que tout le monde fera de bon coeur.

Et c'est fini. Déjà. Mais en sortant on retiendra que SlipKnot est en ville pour 2 soirs donc les choses changent peut-être un peu, qu'ils ont fait un concert monstrueux, que Corey a parlé en français et que le contact a vraiment été chaleureux.
Au final, une soirée plus qu'agréable qui aura permis de faire taire les plus sceptiques quant à la capacité de SlipKnot à mettre le feu.

Par Fa-B.

Encore merci à Mike d'Adrenalyn et Nicko de Snot pour les tophs !
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