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INFORMATIONS

Chant : Candice
Guitares : Staif | Greg
Basse : Roswell
Batterie : Guillaume

Style musical : Néo-métal
Origine : Marseille, France
Formation : 1999
Site officiel : eths.free.fr


INTERVIEW ETHS

Intervieweur : Sinan
Interviewé : Candice & Guillaume
Date : 18/12/02
Lieu : Par mail


Pogoslam : Question inévitable : Est-ce que vous pourriez nous représenter le groupe pour
ceux qui ne connaissent pas ?

Candice : Staif et Greg sont guitaristes, Roswell bassiste, Guillaume à la batterie moi au chant et Staif fait aussi les cœurs
Guillaume : Il y avait à la base une formation qui cherchait une section rythmique, Roswell et moi sommes arrivés et voilà Eths. Nous avons cette formation là depuis 99.

D'où vient cette hargne dans tes chants et tes paroles ? Comment est-tu arrivée au chant ?
Candice : J’ai toujours voulu chanter peut-être pas de cette façon au début mais comme tu dis la hargne s’est mêlée au désir de chanter et aujourd’hui cela donne. Après la hargne, sans rentrer dans les détails, vient de tout ce qui m’entoure mais bon tu devais déjà t’en douter.


L’accessibilité accrue sur Samantha était-elle voulue, ou était-ce simplement l'évolution logique d'une musique caritatique ?
Guillaume : Pour nous, on n’a rien changé, juste un peu progressé et plus cela se fera plus nous essaierons de visiter des territoires nouveaux en gardant une base métal

Est-ce la sortie de Samantha qui tombait un Vendredi 13 laissait présager une stratégie marketing, ou était-ce une idée de votre part ?
Candice : C’était simplement mon anniversaire et on a trouvé ça marrant puisque nous voulions sortir samantha début septembre.

D'où vient K-Lee ? ( chants additionnels ), chante t ' il dans un autre groupe ?
Candice : Oui c’est le chanteur de Tripod : un groupe du collectif Coriace dont nous faisons aussi parti.

Au niveau des violons sur 'animadversion', étaient-ils prévus dès le départ ?
Candice : Cela fait longtemps que cette chanson est dans notre répertoire mais nous voulions plus pour 'Animadversion' et tout s’est fait naturellement quand nous avons su que nous allions en studio. Ce sont des personnes du conservatoire qui ont enregistré les violons et puis maintenant nous travaillons pour la jouer sur scène .

D'où viennent donc ces samples malsains ?
Guillaume : De diverses choses… De films, d’enregistrements personnels, de musique de jeux,… Mais beaucoup de sons sur le disque ont été fait en studio.

Pourquoi est-ce que les paroles, qui apparaissent dans le livret sont elles incomplètes ? ( Choix ou restriction budgétaire ) ?
Candice : Les deux.
Guillaume : Les paroles complètes sont sur le site et sur la plage CD rom donc nous avons utilisé les textes de façon graphique.


Comment expliquez vous la rapide diffusion de Samantha ?
Candice : Il faut dire qu’il n’y a pas eu beaucoup de sorties quand on a sorti samantha et l’appui médiatique y est pour beaucoup mais tout se paye .
Guillaume : Aussi le cd devait sortir en mars puis avril… Enfin plein de galères nous en ont empêchés… Musicast fait vraiment du bon boulot, les disques étaient quasiment tous en place avant la sortie et nous travaillons ensemble pour une meilleure efficacité.

Est-ce que vous pouvez nous parler du clip de Samantha et de sa réalisation ?
Guillaume : Ca s’est fait avec des bouts de ficelles et de la sueur surtout pour Emmanuel Juan qui l’a réalisé. Nous ça nous a prit deux jours, il faisait froid, mais le plus gros du boulot nous lui devons, il a vraiment assuré et ce en peu de temps.

Attachez vous beaucoup d'importance à votre coté sombre ? Notamment avec vos visuels ?
Guillaume : Disons que ce côté sombre c’est ce que nous avons en commun tous les cinq, et l’esthétique noire nous attire tous plus ou moins. Les visuels sont fait avec l’aide de Mag qui nous fait tous les clichés que nous utilisons. On nous dit parfois que l’on lorgne vers le gothique mais c’est pas faux dans l’absolu

Pouvez vous nous expliquer le rôle que joue Coriace pour vous et la scène sud ?
Guillaume : C’est avant tout comme une famille à la base, maintenant nous essayons de professionnaliser la structure, mais c'est surtout cinq groupes Tripod, Fischer, Babylon Pression, Ed Mudshi et nous, qui essayons d’avancer ensemble. Pour ce qui est de la scène du sud, quelques groupes commencent à s’exposer et le public commence à peine à réagir, c’est positif mais les lieux sont peu nombreux c’est dommage.

Y a t ' il des différences entre le public Nord/Sud Français ?
Guillaume : Je vais sans doute me faire lyncher par mes compatriotes mais plus on monte dans le nord plus les concerts sont bouillants. Le sud et notamment Marseille a mis du temps à nous accepter : il a fallut que nous fassions quelques dates à l’extérieur pour que les marseillais s’intéressent à nous.

Y a t ' il toujours, selon vous, une centralisation sur Paris ? Pensez vous qu'il y soit plus facile de devenir une 'Fucking Rock Star' ? ?
Guillaume : Rock star ! ! ! Beurk ! Caca ! Mais bon Paris c’est le centre, les magazines sont tous là bas, et même quand tu joues à trente kilomètres de chez eux ils se bougent pas… Et comme sans presse, tu n’es rien… Enfin, on a réussi à faire parler de nous grâce au net et aux concerts. Rock star, ça me plait pas trop, perso, je veux juste bien vivre de la musique et en faire profiter mes proches… De toute façon si on reste accessible, le statut de star nous laissera tranquille.

Des prévisions pour un nouveau skeud ? Vous êtes en pleine tournée actuellement ?
Guillaume : Nous avons actuellement deux priorités : la composition et le Samantha tour 2003. On veut vraiment faire quelque chose de plus personnel pour les prochaines dates, plus des nouveaux morceaux sans doute, au fur et à mesure. Pour ce qui est des compos, c’est du eths, plus ouvert sans doute, mais dans la même lignée. Le but est d’absorber les styles et les ressortir à notre sauce, du plus extrême au plus pop.

On peut voir que vous êtes assez présent sur le net, ce qui est une bonne chose pour un groupe, que pensez vous de ce moyen de communication ?
Guillaume : Si tu bosses intensément avec ce support, tu en récoltes les fruits. A l’époque autopsie, on n’a pas hésité à envoyer du son de partout jusqu’au plus petit des webzines. Sans les moyens de communication Undergrounds, la scène métal ne serait rien. Si tu te bases juste aux groupes vu dans la presse… Ca donne pas une idée glorieuse de la chose.

De l’appréhension avant les concerts ? Qu'avez vous pensée du concert à Cergy avec BBÄ et Sherkan ?
Guillaume : On ne l’a pas vu passer ! On a eu des merdes de camions, plus la circulation… On est arrivé à la bourre ! Donc, balances, bouffe, préparation, concert et c’était fini pour nous. Snif ! Pour ce qui est du concert, c’était vraiment cool, l’organisation était au top et le public bien vivant. Avant les concerts, le stresse apparaît pas trop mais quand le cd d’intro est parti, là c’est le drame. Mais bon le jour où il y aura plus de stresse faudra passer à autre chose !

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